Itinéraire d'une enfant gatée



Un pisco à Valparaiso. Du maté dans les Andes. L'infini en Bolivie. Une sieste à l'ombre des géants de Rapa Nui. Un bain de nature en Nouvelle-Zélande, un opéra à Sydney et une plongée dans la grande barrière de Corail. Des sushis à Zushi, une médiation autour de Kyoto, grimper dans le décor de "The Beach", un éléctrochoc à Hong-Kong. Un vin à CapeTown, un safari en Namibie, rien, rien, rien sur les plages de l'île Maurice.

EN ESPANOL : La vuelta del mundo de Mymi: A donde voy?



lundi 20 août 2007

San Pedro Uyuni


De San Pedro, j'ai rejoint Uyuni et son salar, en Bolivie en passant par les Andes. Des lacs, des volcans, des salars, les trois jours offrent des paysages magnifiques. Les Lagunas ont des couleurs incroyables.

Je savoure le coucher de soleil sur la laguna colorada avec ses tons roses,le ciel, l eau, les flamands.
Avant d achever ma preparation psychologique pour passer une des pires nuits de ma vie, tout le monde redoute de dormir dans le refuge a cote du lac a moins 20 degres et plus de 4000m. Finalement, je m en sors avec tout mes affaires dans le duvet, je ne souffre pas tant que ca du froid et je respire bien. Je ne sais pas comment font les familles pour vivre la haut... sinon, vu les conditions d hygiene la haut, heuresement qu il fait froid! je vous epargne les details sur la cuisine et les toilettes...
Le lendemain ont rejoint le salar en passant par des lacs. Tout est sauvage, on voit des animaux partout.

Les montagnes ont des plein de couleurs. On dort dans un hotel de sel au bord du salar, je suis toute seule avec 5 bresiliens qui s enchainent des bouteilles de vins boliviens et des joints, je ne comprends rien!

Le lendemain, le salar, hallucinant tout simplement. On dirait la mer, mais il n y a que du sel, c est tout plat. On se rend sur une ile au milieu du salar, on dirait qu il y a des petites criques, il y a plein de cactus. On se demande ce qu elle fait la.

L arrivee a Uyuni est un peu etrange, il n y a pas d electricite alors tout le monde essaye de fuir la ville le plus vite possible. moi je ne veux pas prendre le bus de nuit alors je trouve ma chambre a 2,5 euros. C est glauque mais la gentilesse des gens compense largement l etat des lieux! Le lendemain, depart en train pour rejoindre Oruro et retourner de la bas au Chili. J y rencontre un vieux monsieur qui me parle de son pays qu il a quitte depuis 50 ans pour l Argentine. Il me parle des paysans, des problemes de l education, de la corruption... La vie est dure en Bolivie. C est touchant. Je prends ensuite le bus pour le Chili. Franchement, j ai cru que j allais y passer. C etait vraiment dur. Le chauffeur en retard conduisait comme un malade sur les pistes de terre. Les controles de police, le passage de la frontiere ont vraiment ete eprouvant. Une claque...on etait 2 touristes dans le bus, tout le monde s est occupe de nous, nous expliquant ce qu il fallait faire ou pas, ce qui se passait quand on s arretait au milieu de rien...Ca a fini en chanson, les nerfs de tout le monde a bout! Je ne suis pas arrivee dans la bonne ville mais au moins entiere avec mes affaires. Des chiliens nous ont ammenees a l auberge de jeunesse dans un vieux camion qui ne voulait pas demarrer au milieu des cartons et des sacs...C etait floklo jusqu au bout!
Au final, j ai eu de la chance, j ai entendu des histoires bien pire sur les bus boliviens. et ca fait parti de l aventure non?
Et puis, c etait tellement beau! En tout cas, en Bolivie, preferez le train au bus!


cherchez l erreur!

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